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L’Apocalypse vert: 5 plaies qui peuvent ruiner votre culture

L’Apocalypse vert: 5 plaies qui peuvent ruiner votre culture

Pour: Contributor Grow

Nous sommes en pleine explosion printanière, la date appropriée pour rappeler les principales plaies qui peuvent affecter au bon développement de nos plantes de Marijuana et rendement total de notre auto-culture. Ainsi n’importe qui pourra être préparé et pourra savoir comment réagir d’une manière rapide et efficace. Dans cet article vous trouverez une liste avec les plaies les plus communes dans les cultures d’extérieur. La prévention est fondamentale, mais si ce n’était pas suffisant, il faudra passer à l’identification, le contrôle et l’élimination. Pour tout cela, il est toujours nécessaire de réviser la plante périodiquement et de maintenir l’auto-culture propre de mauvaises herbes pour compliquer l’accès des plaies à n’importe pied de marijuana extérieure.

Ensuite nous citons les cinq plaies qui pourraient toucher à une plante de cannabis d’extérieur et d’intérieur :

L’araignée rouge: cette plaie est la plus dévastatrice qu’existe, elle peut détruire des cultures entières dans peu de jours si l’on ne l’empêche pas. Les conditions climatiques qui la favorisent sont des températures très élevées et peu d’humidité. Normalement, ils commencent par attaquer les feuilles basses de la plante pour se déplacer ensuite vers les bourgeons tendres. Le premier symptôme est l’apparition de petits points jaunes dans la partie supérieure des feuilles, ce sont les piqûres causées par l’araignée pour extraire la sève. Elles s’étendent rapidement sur toute la plante et dans les cas les plus graves elles arrivent à former des toiles d’araignée autour des bourgeons pour se protéger.

Pour combattre la plaie d’araignée rouge on peut utiliser des méthodes de contrôle chimique, biologique et culturel. Pour le contrôle chimique on recommanderait l’utilisation de quelques matières actives avec des manières distinctes de comportement à fin d’éviter les résistances: abamectine, étoxazole, pyridabène ou propargite. Les applications devront toujours être faites avec les doses recommandées. Les techniques d’application devraient bien atteindre l’envers des feuilles, puisque c’est là où l’araignée rouge se situe. La pratique chimique la plus répandue en manière de prévention serait celle de maintenir le sol propre, au moyen de l’application d’herbicides, ainsi que de maintenir quelques conditions de haute humidité dans les feuilles de la plante. En réglant l’arrosage, on prévient en grand partie la présence de cette plaie.

La mouche blanche: il s’agit d’un petit insecte volant, de couleur blanche qui se situe dans l’envers des feuilles. Son apparition se trouve favorisée dans des conditions de hautes températures et d’humidité élevée. Les piqûres de ces insectes pour sucer la sève causent la chlorose et la nécrose des feuilles en laissant des marques blanches et rondes de plus grande taille que celles de l’araignée rouge. Une pathologie dérivée de l’attaque de mouche blanche est les taches noires de fumagine. Pour la contrôler nous pouvons placer des bouteilles d’eau avec des petits orifices qui leur permettent l’entrée. Vous les remplissez d’eau avec du vin doux ou du sucre avec un peu de pyréthrine. Vous pouvez placer aussi des bandes chromatiques adhésives contre diptères. Pour la combattre on peut faire une dissolution de savon de potassa à 1 % dans de l’eau distillée. Nous pouvons réaliser aussi des traitements avec insecticides écologiques d’ample spectre, par exemple roténone, pyréthrines ou neem.

La chenille: c’est une plaie très vorace et presque exclusive des cultures d’extérieur. Elles sont très dangereuses car elles peuvent manger des feuilles entières sans qu’on ne se rendre pas compte. En plus elles se réfugient à l’intérieur des fleurs en cours de formation et ses excréments sont la cause du champignon botrytis qui obligerait à jeter à la poubelle tous les têtes affectées. Pour combattre une plaie de chenilles on recommande d’appliquer un produit qu’il repousse ou tue les œufs et les larves de papillons, en général à cause d’un bacille gram positif comme le Biothur. En plus ils existent des produits d’ample spectre pour contrôler d’autres possibles plaies. Dans n’importe quel cas on recommande de ne pas appliquer de produits durant les 15 derniers jours avant de récolter les plantes de cannabis pour que les restes de produits soient éliminés dans les bourgeons. On conseille fortement la révision minutieuse des plantes et des têtes après la récolte pour enlever les parties infectées ou mordues ou retirer les chenilles qui naissent.

Trips: ils sont petits insectes allongés avec ailes de couleur verdâtre ou marron qui se cachent dans l’envers des feuilles, s’alimentent en absorbant la sève des plantes et ils peuvent transmettre un virus et des bactéries nuisibles. Bien que ce ne soit pas une plaie très agressive, la production d’une culture affectée par plaie de trips est moindre.

Pour prévenir cette plaie il suffirait de maintenir la culture propre de mauvaises herbes, bien que l’on puisse aussi placer des bandes adhésives antitrips qui les attraperont. Une plaie de trips pourrait être combattue biologiquement au moyen d’un traitement avec pyréthrines naturels comme l’Expelex ou avec des acariens prédateurs. L’insecticide Confidor résulte très effectif contre le trip.

Oïdium: il s’agit d’un champignon qui peut toucher tant aux cultures d’intérieur comme à celles d’extérieur, et qu’affecte au parfum et au goût des fleurs. Il est caractérisé par l’apparition de taches d’une poussière blanche ou grise dans les feuilles dans les phases initiales, qui croîtront et se rapprocheront des bourgeons à mesure que la plaie avance. Si les taches arrivent aux têtes la récolte se considère pratiquement ruinée.

Pour prévenir la plaie d’oïdium dans une culture intérieure il faudrait éviter que l’humidité relative de la chambre de culture soit comprise entre 40 % et 65 %. Pour les plantes d’extérieur on pourrait prévenir la plaie d’oïdium, en maintenant les plantes propres de feuilles sèches et en évitant de les planter dans des zones avec peu d’heures de soleil. Si l’on cultive dans des pots à fleurs, il serait convenable de tourner les pots pour que toutes les parties des plantes aient une bonne exposition solaire. Il faudrait aussi éviter de planter les pieds trop rapprochés, parce qu’il est très important que l’air pût circuler. Entre les traitements biologiques de contrôle de l’oïdium on trouve la propolis, l’oïdiumprot ou l’ospo. On ne recommande pas l’usage du soufre comme de remède pour le contrôle de l’oïdium dans les cultures de cannabis, car l’odeur du soufre reste imprégnée dans la marijuana. On peut aussi trouver sur le marché des produits pour le contrôle chimique, comme l’antioïdium, bien qu’il faudrait tenir en compte toujours des délais de sécurité conseillés par les fabricants.

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