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Microculture de cannabis : comment obtenir des plantes à hauts rendements dans des espaces très réduits

Pour: Contributor Grow

Nous sommes toujours plus nombreux à nous lancer dans la production de notre propre cannabis en intérieur. Hélas, nous ne disposons pas tous d’un endroit adapté à cette activité. Heureusement, chaque problème a une solution. Dans le cas qui nous occupe, cette solution s’appelle microculture, une technique permettant d’obtenir de hauts rendements dans des espaces réduits. Beaucoup de nouveaux-venus dans la cannabiculture optent initialement pour cette méthode afin de se familiariser avec l’autoproduction avant de se lancer dans une culture d’intérieur à plus grande échelle. Voici donc un guide exclusif pour lancer votre propre microculture de cannabis !

Bien qu’on rêve tous de vastes champs pleins de plantes exubérantes se balançant doucement au gré du vent ou encore de complexes systèmes hydroponiques abritant de nombreux spécimens, la réalité nous limite souvent à la microculture. Ce terme désigne une méthode de culture qui permet d’obtenir de très bons rendements dans de petits espaces. Que vous disposiez de peu de place ou que vous cherchiez la discrétion, la microculture requiert de la créativité afin d’efficacement transformer un endroit peu conventionnel en espace de culture.

La microculture est un art qui, une fois dominé, permet d’obtenir de très bons résultats dans des environnements inattendus. De plus, cette méthode de production permet un plus grand degré de contrôle sur vos plantes et, souvent, ne demande qu’un entretien dérisoire. Enfin, de par sa nature même, la microculture ne demande que peu de matériel. En somme, ce qui compte, c’est surtout le choix du lieu.

Tout commence par le choix de la variété idéale 

Les adeptes de la microculture optent généralement pour des variétés discrètes, c’est-à-dire de petite taille et à la floraison rapide. Ils peuvent ainsi travailler plus aisément et à l’abri des regards. Certains cultivent ainsi des variétés naines dans des espaces totalement inattendus, comme des placards de cuisine ou des caisses en carton, en passant par des réfrigérateurs ou encore des tours d’ordinateurs.

Il s’agit donc d’opter pour des variétés féminisées à dominance indica – comme notre Purple Kush ou notre Hellfire OG – car celles-ci sont généralement plus petites que les sativas. En effet, alors que l’étirement des premières est de 50 à 100% en floraison, celui des secondes peut atteindre 200 à 300%. Par ailleurs, le choix de variétés photopériodiques permet d’enclencher soudainement la floraison en réduisant la durée d’éclairage de 18 à 12 heures par jour. Il est ainsi possible de réduire la phase végétative pour restreindre le développement de plantes.

À défaut, des autofloraisons comme la Baby Boom Auto ou la Dream Sherbet Auto (dont la phase végétative ne dure que 3 semaines) peuvent s’avérer d’excellentes alternatives. Ces variétés conservent une petite taille, quelles que soient les conditions. De plus, elles évoluent indépendamment de la quantité de lumière reçue. Elles peuvent donc vivre sous 18 heures de lumière quotidienne (voire 24 heures) durant toute leur vie.

Le nécessaire à la microculture de cannabis

Outre la génétique et le temps laissé aux plantes en période végétative, un équipement et un contrôle adéquats garantiront une production optimale de vos plants de cannabis, indépendamment de l’espace dont ils disposent. Les facteurs à prendre en considération sont les suivants : 

  • Substrat et pot

La plupart des microproducteurs choisissent la terre comme milieu de culture. Dans un espace réduit, la terre est en effet bien plus facile à utiliser qu’un système hydroponique. Moins la plante dispose de terre, moins ses racines auront d’espace pour se développer, ce qui influera sur sa taille. En général, on recommande donc des pots de 3 litres ou moins, en fonction de la configuration de la microculture.  

  • Éclairage

Les lampes de culture posent parfois problème aux microproducteurs car il leur est souvent difficile d’éloigner suffisamment celles-ci des plantes. Les lampes fluorescentes compactes peuvent faire l’affaire, mais les rendements seront impactés par ce choix. C’est pourquoi les LED sont les plus utilisées : elles peuvent aisément éclairer dans tout le spectre et, comme elles ne dégagent pas de chaleur, elles peuvent être placées proche de la canopée. Gardez à l’esprit que les LED au spectre tirant sur le bleu donnent des plantes moins hautes, au contraire du spectre rouge qui encourage l’étirement.

  • Eau

L’arrosage est toujours crucial. Mais c’est encore plus vrai dans le cas de microcultures. En effet, moins il y a de terre, plus celle-ci sèche rapidement. Une microculture demande donc des arrosages fréquents. Gardez bien cet élément à l’esprit quand vous choisissez un espace de microculture et optez pour un lieu facile d’accès. Autre conseil de professionnel : le seul endroit à arroser régulièrement est la base de la plante ; si vous arrosez les fleurs ou les feuilles, vous risquez de faciliter l’apparition de moisissures.

  • Ventilation

La culture du cannabis exige une bonne circulation de l’air. La meilleure manière d’aérer une microculture est fonction de la configuration de l’installation. Par exemple, si vous cultivez vos plantes dans une armoire à chaussures, vous pouvez simplement en maintenir la porte ouverte ou y percer quelques trous. De même, un petit ventilateur de bureau peut générer un flux d’air plus que suffisant tout en s’adaptant aisément à la plupart des installations de petite taille. Placez idéalement un ventilateur d’alimentation d’un côté et un autre de l’autre côté de votre installation. L’entrée d’air doit toujours être aussi basse que possible, alors que la sortie doit se trouver dans la partie supérieure.  

  • Nutriments

Comme les microcultures exigent un arrosage fréquent, l’ajustement de la quantité de nutriments lors de chaque arrosage est une nécessité. Soyez donc vigilants (et n’hésitez pas à faire de savants calculs) pour éviter la sur ou sous-fertilisation. Et ne vous fiez pas aux dosages indiqués par les fabricants de ces produits, puisqu’ils sont conçus pour des plantes énormes dans des conditions de croissance idéales. En microculture, moins est toujours synonyme de mieux.

Microculture de cannabis : comment obtenir des plantes à hauts rendements dans des espaces très réduits
Microculture de cannabis dans une armoire à tiroirs

Le palissage des plantes est essentiel

Ne disposant que de peu d’espace, vous devrez très certainement recourir au palissage de vos plantes pour en contrôler le volume. Cette pratique vous permettra, en outre, d’en augmenter les rendements. Il existe deux types de palissage principaux :

  • Palissage à faible stress 

Le palissage à faible stress (Low Stress Training – LST) consiste à attacher les branches pour contrôler la direction de leur croissance. Convenablement mis en œuvre, le LST permet le développement des branches vers l’extérieur plutôt qu’à l’horizontal. Il permet ainsi de mieux exposer les fleurs à la lumière.

D’autres méthodes sont envisageables : le Sea of Green (SOG) ou encore le Screen of Green (SCROG). Le SOG consiste à regrouper un maximum de plantes dans un espace restreint et à s’arranger pour qu’elles atteignent rapidement le moment de la récolte. Le SCROG, lui, consiste en la mise en place d’un treillis au-dessus des plantes afin de contrôler leur développement vertical tout en les ouvrant davantage à la lumière et au flux d’air.

  • Palissage à haut stress

Les méthodes de palissage à haut stress (High Stress Training – HST) peuvent s’avérer très efficaces dans le cadre d’une microculture de cannabis. Il peut s’agir du « topping », du « fimming » ou encore du « super cropping ». Le « topping » consiste à couper la partie supérieure de la tige principale au-dessus du cinquième nœud, afin que la plante développe davantage de colas et présente un meilleur rendement.

Le « fimming » est semblable. FIM signifie d’ailleurs « F**k ! I missed ! » (« Merde, j’ai raté » en français). Il s’agit de couper environ 75% de la partie supérieure d’une plante. Si ça fonctionne, la plante produira plusieurs colas.

Autre méthode de HST, le « super cropping » consiste à pincer et presser les tiges apicales des plantes pour les rendre plus résistantes et capables de produire plus de fleurs. Vous pouvez essayer l’une de ces méthodes, ou une combinaison de celles-ci, pour obtenir de bons rendements de votre microculture. Comme souvent dans la vie, essayez et voyez ce qui vous réussit le mieux.

Les systèmes de microculture du commerce

La microculture est un passe-temps très prisé, surtout de ceux qui ne désirent pas investir trop d’argent dans la culture du cannabis. Cet exercice est plein d’apprentissages et permet les erreurs, puisqu’il ne comporte pas le risque de voir une mauvaise décision ruiner une récolte entière d’immenses plantes de Marijuana. Néanmoins, si vous disposez de peu de temps, mais que vous avez de l’argent, vous pourriez opter pour un des systèmes de microculture professionnels disponibles dans le commerce.

Microculture de cannabis : comment obtenir des plantes à hauts rendements dans des espaces très réduits
Smart Grow Box (Linfa y Seedo)

Portant le nom de « growbox », ces petites armoires intelligentes connaissent un certain succès dans des régions où la culture du cannabis est plus répandue, comme les États-Unis ou le Canada. Plusieurs marques coexistent, comme Seedo, Grobo ou Leaf o Linfa. Ces systèmes permettent en outre de contrôler tous les paramètres de culture depuis un téléphone portable.

Hélas, ils coutent un bras. Alors, si vous voulez développer votre propre système de microculture, voici quelques images qui devraient vous encourager à vous lancer dans le monde fascinant des microplants de cannabis.

Microculture de cannabis : comment obtenir des plantes à hauts rendements dans des espaces très réduits
Microculture dans une boîte de bricolage
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Microculture dans un placard
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Microculture dans une ancienne tour informatique
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Microculture dans des boîtes en carton
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Micro-culture dans un compresseur de climatisation

Kannabia Seed Company vend à ses clients un produit de collection, un souvenir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas donner de conseils de culture car notre produit n’est pas destiné à cet usage.

Nous ne sommes pas responsables de l’utilisation illicite qui pourrait être faite par des tiers des informations publiées ici. La culture du cannabis pour l’autoconsommation est une activité soumise à certaines restrictions légales qui varient d’un État à l’autre. Nous recommandons de revoir la législation en vigueur dans le pays de résidence pour éviter d’encourir l’exercice d’une activité illégale.

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