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Comment contrôler la culture avec d’autres organismes

Comment contrôler la culture avec d’autres organismes

Pour: Dra. Weed - Anita Bucci Grow

Actuellement, le changement climatique, la pollution et l’utilisation de produits chimiques de plus en plus puissants rendent les parasites de plus en plus résistants ; ce sujet me semble donc de la plus haute importance.

Lorsque nous parlons de contrôler la culture avec d’autres organismes ou de mettre en place des mesures de lutte biologique, nous entendons contrôler la culture avec d’autres organismes qui sont des ennemis naturels des parasites qui apparaissent dans notre jardin.

L’un des avantages du contrôle naturel est qu’il est très efficace et spécifique contre les parasites. En plus de ne pas produire d’effets secondaires, les infestations d’insectes ne pourront générer de résistance à leurs prédateurs et ne causeront jamais de problèmes de toxicité pour la plante ou pour le jardinier. Bien que les effets soient plus lents qu’avec d’autres méthodes, je pense qu’il est préférable que ce soit fait dès le premier moment où on commence à cultiver. L’une des techniques consiste à placer des plantes hôtes de ces organismes hautement collaboratifs, car elles leur fourniront de la nourriture et un abri.

Voici une liste de plantes que vous pouvez utiliser:

  • Achillea millefolium et Daucus carota: elles produisent des aliments pour les syrphes qui dévorent les pucerons, pour les pucerons et les mouches blanches.
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  • Borago officinalis: grand producteur de nectar. Attrayant pour de nombreux insectes et dynamisant des populations d’insectes utiles.
  • Calendula arvensis: hôte d’hyménoptères parasites des pucerons.
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  • Dittrichia viscosa: hôte des Miridae prédateurs des papillons de nuit.
  • Fagopyrum esculentum: produit des aliments pour les parasitoïdes et les insectes prédateurs phytophages, associés aux hyménoptères parasitoïdes de pucerons. Grand producteur de pollen.
  • Mentha rotundifolia: hôte de nombreux insectes auxiliaires dans les cultures horticoles sous des serres en plastique.
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  • Ononis natrix: hôte des Miridae prédateurs du phytophage.
  • Phacelia tanacetifolia: hôte de chrysopes (Chrysoperla carnea). Elle produit des aliments pour les syrphes qui dévorent les pucerons, pour les pucerons et les mouches blanches.

Il est important de maintenir l’équilibre et de savoir reconnaître les insectes utiles à notre jardin. Ensuite, nous en mentionnerons quelques-unes pour que vous puissiez les utiliser:

  • Les fameuses coccinelles ou “San Antonios”: elles nous aideront à lutter contre les pucerons, les acariens et les poux.
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  • La mante religieuse: elle est un grand prédateur, mais la population de cette espèce doit être contrôlée car elle mange également des insectes utiles.
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  • Les vers de terre: ils nous aideront également à contrôler le pH du sol et ils fourniront des nutriments avec leurs excréments. Vous devez donc placer des espèces qui n’affectent pas les racines.
  • Les tentes: la cochenille, l’araignée rouge, les mouches et les pucerons, ce sont d’autres alliés qui protégeront notre jardin des parasites.
  • Abeilles: les insectes de la plus haute importance pour la planète. Les abeilles sont des pollinisateurs naturels. Leur présence dans tous les jardins est donc essentielle.
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  • Les guêpes: je pensais qu’elles ne faisaient que nous piquer ; mais je me trompais, car elles se nourrissent de larves et d’insectes nuisibles et empêchent leur prolifération.
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  • Les syrphes: ce sont de petites mouches semblables aux guêpes, mais avec une coloration en bandes dorées et brunes, vous pouvez les identifier par leur vol rapide et en zigzag. Leurs larves se nourrissent des colonies de pucerons.
  • Les papillons: c’est un autre insecte pollinisateur dont ses larves servent de nourriture à d’autres insectes utiles.
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  • Les coléoptères: ils nous aideront avec les vers, les chenilles et autres insectes qui peuvent nuire nos plantes.

Au cours de mes années d’expérience dans la culture en plein air, j’ai découvert la diversité naturelle des insectes et les bénéfices qu’ils peuvent générer dans mon jardin. Pour tout cela, c’est la méthodologie que j’utilise et qui me semble la plus respectueuse de l’environnement.

Prévention des infestations

Pour prévenir l’apparition de parasites, j’ai créé une infusion que j’ai appelée: « Picapica », poil à gratter. J’étais convaincu que cela pourrait fonctionner et je n’avais pas tort! C’est un mélange de six ingrédients.

Je vous laisse la recette ci-dessous :

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Cette infusion est toujours faite et pulvérisée après le coucher du soleil. Nous allons pulvériser la partie inférieure et moyenne de la plante, le dessous des feuilles, les tiges et aussi les pots à l’extérieur.

Je ne recommande pas de la conserver pendant plusieurs jours car elle possède une plus grande efficacité à peine préparé.

J’espère que cet article vous aidera à identifier ces plantes et insectes utiles pour votre jardin et à ce que l’harmonie naturelle règne dans vos cultures.

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