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Journal de culture – Kiss

Pour: Contributor Journal de culture

Dans l’univers du cannabis, chaque variété offre une expérience de culture unique. Aujourd’hui, c’est l’un de ces singuliers voyages que nous vous proposons avec le grow report de la variété Kiss de Kannabia. Découvrez les secrets de cette génétique qui a ravi les cœurs et les papilles des amoureux de la puissance, des saveurs et des arômes inégalables. Un cheminement à travers sa croissance, sa floraison et sa récolte qui vous étonnera tant il est plein de surprises. Bienvenue dans le grow report de la Kiss !

La Kiss de Kannabia est une variété de cannabis de grand renom fort appréciée de la communauté cannabique. C’est d’ailleurs l’une des génétiques les plus demandées du catalogue de Kannabia. Il faut dire qu’outre son nom romantique, elle propose un véritable conte de fée, une histoire d’amour pleine de qualités capables de séduire nombre de cannabiculteurs.

La Kiss est née de l’harmonieux mariage de deux génétiques old school dont la rencontre, après tant d’années, a tapé dans l’œil de nos growers. D’un côté, il y a une Mazar-i-Sharif afghane provenant directement de nos ateliers ; et de l’autre, un clone exclusif des années 1990 aux caractéristiques très affirmées de la mythique Cheese. Cette combinaison a donné naissance à une variété unique aux caractéristiques très spéciales : alors que l’Afghane lui a apporté force et résistance, la célèbre Cheese lui a ajouté son arôme et sa saveur si particulière, le tout dans une graine à dominance indica à 70%.

Avec sa structure compacte, sa taille moyenne et sa distance internodale courte, laissée libre de son développement, elle adopte la structure classique d’un sapin de Noël dominé par un grand cola central. Pourtant, bien que ses branches inferieures soient assez larges, avec un bon palissage, il est possible d’en faire une plante touffue à la canopée uniforme.

Cette variété est autant appréciée pour sa vigueur que pour sa structure large et compacte. De plus, la Kiss est connue pour sa floraison rapide. C’est donc l’une des variétés vers lesquelles les growers pressés se tournent le plus souvent.

Forte de 21,5% de THC, elle est d’une puissance susceptible de proposer des effets intenses et une expérience sensorielle profonde. Par ailleurs, les teintes de formage s’y mêlent à des notes terreuses pour créer un bouquet aromatique absolument inoubliable.

Vous désirez mieux la connaitre ? Allons-y !

Culture de la Kiss, pas à pas

Nous sommes ici en présence d’une culture d’intérieur avec un éclairage LED. Confronté à diverses difficultés, les growers ont allongé la période végétative pour assurer une récupération optimale de ses plantes. Pour couronner le tout, les plantes ont connu une période de floraison très courte. La raison ? Vous la découvrirez dans ce grow report qui commence avec les paramètres de culture suivants :

  • Type de culture : intérieur
  • Éclairage : LED Mars Hydro FC-E6500, 650W
  • Grower : Kitties_and_Colas
  • Nombre de plantes cultivées : 3
  • Nutriments : Fox Farm Nutrients (Grow Big/Big Bloom/Tiger Bloom)
  • Arrosage : Manuel
  • Médium : Substrat de coco avec perlite
  • Période végétative : 12 semaines
  • Floraison : 8 semaines
  • Techniques utilisées : Topping/HST

Germination

« On est très enthousiastes à l’idée de se lancer dans cette culture. C’est la première fois que nous cultivons des graines de Kannabia et on n’en a lu que du bien sur Reddit et les forums spécialisés. On a donc enfin la possibilité de nous y essayer par nous-mêmes ! Ça fait plus de quatre ans que nous n’avons pas cultivé de cheese. On est donc très impatients de nous lancer. » C’est par cette déclaration que nous nous lançons dans la germination de 4 graines de Kiss dans de l’eau (avec 4 autres graines de White Domina qui seront utilisées pour une autre culture). Toutes développent une racine en un peu plus de 30 heures. Toutes germent donc avec succès, un indice clair de leur qualité. Les paramètres de culture de départ sont les suivants :

Paramètres de culture :

  • Température diurne : 24 ºC
  • Température nocturne : 13 ºC
  • Durée d’éclairage : 18 heures
  • Humidité de l’air : 35 %
  • Taille du pot : 5 gallons (environ 20 litres)
  • pH : 6
  • Distance entre la lampe et la plante : 76,2 cm.

Phase végétative

Au cours de la première semaine, nous avons pour projet de maintenir 4 plantules de Kiss dans des pots individuels, dans du substrat Promix, pour une période d’une à deux semaines, et d’ensuite choisir les trois meilleurs phénotypes pour les transplanter dans leur pot final de 20 litres sous une lampe FC-E6500. Bien que toutes les plantules se développent de façon similaire, l’une d’elles semble légèrement plus petite que les autres. Mais il n’y a aucune raison de nous en inquiéter pour le moment. Restons optimistes et attentifs. Durant la deuxième semaine, la couleur des quatre plantules prend un ton plus clair. Il est donc temps de commencer à les alimenter. Nous utilisons un médium de culture sans terre, composé de coco et de perlite en proportions égales. Soulignons que nourrir de si jeunes plantes n’est pas pour nous quelque chose d’inhabituel.

Pendant la troisième semaine, nous observons un développement intéressant chez les plantules. Mais certaines d’entre elles montrent des taches. Nous appliquons donc une solution nutritionnelle légère dans l’espoir d’aisément solutionner le problème. Nous sélectionnons également les plantules que nous allons cultiver jusqu’à la récolte et les transplantons dans leur pot final. L’une de celles que nous avons choisi présentait un léger retard de croissance. Nous l’avons quand même gardée car, par le passé, des plantes au développement initial plus lent ont fait montre d’évolutions très positives par la suite. Durant la quatrième semaine, les plantes se remettent très bien du rempotage. Mais le bord de leurs feuilles inférieures subit un léger jaunissement. Nous adaptons donc leur alimentation. Par ailleurs, les plantes répondent très bien à l’éclairage de la MarsHydro FC-E6500. Nous prévoyons donc une taille apicale en fin de semaine si la croissance continue sur sa lancée.

C’est finalement au cours de la cinquième semaine que nous réalisons cette taille apicale sur toutes les plantes, au-delà du quatrième nœud. L’objectif est de distribuer les tiges secondaires en quatre directions à mesure qu’elles croissent. Les trois plantes se développent à un rythme similaire. Elles ont la même taille et leur couleur est des plus belles à présent grâce à l’augmentation des nutriments et à des ajustements sur la FC-E6500 (65% de sa puissance à une distance de 72 cm des plantes). Durant la sixième semaine, nous prenons des décisions importantes relatives au palissage des plantes, des décisions qui impacteront tout le reste de la culture : nous optons pour une croissance naturelle suivie d’une défoliation avant la floraison. Les plantes ne présentent pas une couleur uniforme. Nous continuons donc avec une alimentation légère et nous contentons de plier doucement les branches dans la direction souhaitée plutôt que de les attacher. Enfin, nous remarquons la présence de thrips dans l’armoire de culture. Mais nous agissons avec diligence et prenons des mesures rapides pour éviter que la situation ne nous échappe.

Durant la septième semaine, face à une croissance lente et une légère infestation de thrips, nous prenons des mesures et appliquons de la terre de diatomée. Les plantes y répondent favorablement et nous ne repérons plus ni insectes en mouvement ni dégâts sur les plantes. Au cours de la huitième semaine, les plantes semblent plus petites qu’attendu. Nous les nourrissons donc intensément, ce à quoi elles répondent très positivement. Nous pratiquons aussi une taille sélective pour optimiser la structure des plantes. Par ailleurs, pour faciliter la croissance, nous ajustons l’intensité lumineuse à 60%, nous creusons le centre des plantes, nous éliminons le tiers inférieur des nouvelles pousses et nous envisageons de prolonger la croissance pour obtenir de meilleurs rendements.

Neuvième semaine. Rien de particulier à signaler. Nous déplaçons l’une des trois armoires de culture à la cave pour soulager l’installation électrique. La température dans la salle de culture baisse donc drastiquement. Nous réduisons aussi les doses de nutriments pour éviter de brûler la bordure des feuilles, alors que certaines d’entre elles montrent déjà des signes de recourbement. Il nous faudra rester vigilants durant la dixième semaine. Nous envisageons donc de prolonger de trois semaines supplémentaires la phase de croissance. Nous pratiquons aussi une défoliation modérée des feuilles les plus grandes afin d’éviter qu’elles ne fassent de l’ombre aux sites de floraison inférieurs.

Pendant la semaine 11, nous devons faire face à des défis inattendus : la plus importante tempête des 40 dernières années qui provoque des pannes de courant ainsi qu’un déséquilibre du pH qui affecte l’absorption du calcium. Pour faire face à cela, nous réalisons le rinçage des racines avec 12 litres d’eau par plante avec un pH de 6,5 et ajout d’une solution azotée légère et d’un peu de CalMag dans les 4 derniers litres. Les plantes réagissent à merveille. Mais nous leur laissons encore un peu de temps pour bien se remettre avant de passer en floraison. Durant la semaine 12, nous réalisons que la tâche ne fut pas simple et que les impondérables furent nombreux (coupures de courant, tempête, problèmes de pH etc.). Et pourtant, les plantes sont plus belles que jamais. Nous décidons donc de passer en floraison.

Paramètres de culture :

  • Température diurne : 24 ºC
  • Température nocturne : 13 ºC
  • Durée d’éclairage : 12 heures
  • Humidité de l’air : 35 %
  • Taille du pot : 5 gallons (environ 20 litres)
  • pH : 6,5
  • Distance entre la lampe et la plante : 35,56 cm.

Floraison

Durant la première semaine de floraison, les plantes sont un peu plus pâles que nous ne l’aurions voulu. Quant aux soucis de pH et de calcium, ils sont clairement derrière nous. Nous maintenons l’éclairage à 60% et, en principe, ne l’augmenterons qu’après l’étirement. Il convient de souligner la force et la résistance des branches de la Kiss, ce qui indique que les plantes ne gagneront pas beaucoup en taille mais qu’elles sont prêtes à produire des fleurs en nombre. Durant la semaine 14, une étonnante odeur de soufre se faite sentir après le dernier arrosage intense. Les pots sont sans doute devenus anaérobies. Ou alors les racines sont en train de pourrir ? Beurk… Nous prions pour que ce ne soit pas le cas. Quelques jours plus tard, l’odeur disparait. Mais les symptômes d’un blocage du calcium se manifestent à nouveau. La pointe des racines serait-elle abimée ? Ou alors le pH baisserait-il dans le vieux substrat (le Promix) à cause d’une phase végétative trop longue ? Wait and see… Cette semaine, nous remplacerons nos pH-mètres pour avoir une idée plus claire de ce qui est en train de se passer.

La semaine 15 se passe bien. Enfin une semaine normale… Certaines feuilles commencent à jaunir à cause du stress lumineux. Nous relevons donc la lampe plutôt que d’ajuster son intensité (la Mars est maintenant à 75% de sa puissance). Les terpènes de fromage se manifestent déjà avec force. Ce sera la folie dans quelques semaines ! Au cours de la semaine 16, nous devons faire face à un énième problème : le jaunissement de la plante la plus grande. Nous ajustons donc l’intensité lumineuse à 60%, ce qui n’impacte pas la croissance des fleurs qui se développent rapidement. Cette troisième semaine de floraison se déroule comme s’il s’agissait de la cinquième, ce qui nous conduit à bien réfléchir aux conséquences d’une croissance prolongée. L’arôme de fromage s’intensifie et nos attentes vont croissant. Encore 4 à 5 semaines avant la récolte.

Au cours de la semaine 17, nous apportons quelques changements à la chambre de culture. Les plantes se portent à merveille. La densité de trichomes est excellente. Nous pratiquons une défoliation légère pour détourner davantage d’énergie vers les colas de floraison où les calices s’empilent avec une extrême densité. Pendant la semaine 18, nous passons à un arrosage exclusivement à l’eau afin de pratiquer un rinçage et d’éliminer les nutriments que pourraient altérer la saveur des fleurs. Les Kiss sont couvertes de trichomes et présentent un bel aspect duveteux. L’odeur de formage mêlé de terre est puissante. Etonnamment, alors qu’elles n’en sont qu’à leur septième semaine de floraison, elles semblent prêtes. Nous en sommes aussi satisfaits que surpris.

C’est la semaine 19 et les plantes sont quasiment prêtes. Elles ont mûri très rapidement et sont à présent bien couvertes d’une belle couche de trichomes. Après deux semaines d’arrosage exclusivement à l’eau, les feuilles commencent à sécher et à mourir. Les fleurs sont denses. Deux des plantes dégagent une odeur de formage très caractéristique alors que la troisième, plus petite, émet plutôt un parfum skunk évoquant la terre fraiche. On en arrive ainsi sans difficulté majeure à la semaine 20. Les fleurs sont ornées d’épais pistils orange clair qui se noient dans une épaisse couche de résine, laquelle couvre une grande partie des feuilles résineuses. Nous en tirerons des extractions extraordinaires. La récolte est pour dans quelques jours. La fin est proche !

Récolte

En préparation de la récolte, nous conservons les branches attachées à la tige principale et pendons la plante entières, après manicure humide pour obtenir des buds à l’aspect bien givré qui font honneur au nom de cette variété qui procure autant de plaisir et de bonheur qu’un bon baiser. La Kiss m’a donné 188 grammes de fleurs séchées, brillantes et collantes, ce qui, compte tenu de la taille de l’armoire de culture (1,2 m2), donne 4,92 plantes/m2 et un puissance lumineuse de 1065,57 w/m2.

Nous résumerions notre expérience de culture en ces termes : c’est une excellente variété, bien meilleure qu’espéré. L’odeur qui se dégage des pots de curation est extraordinaire. Prolonger autant la période végétative a été une légère erreur qui a perturbé le pH. On aurait pu obtenir la même récolte avec moins de plantes. Nous ne commettrons plus cette erreur. Elle engendre un high très léger, comme un câlin chaleureux, avec une faible somnolence… Consommer cette variété en fin d’après-midi est donc une expérience incroyablement profitable. Que dire de plus ? Rien ! C’est une grande variété de Kannabia !

Kannabia Seed Company vend à ses clients un produit de collection, un souvenir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas donner de conseils de culture car notre produit n’est pas destiné à cet usage.

Nous ne sommes pas responsables de l’utilisation illicite qui pourrait être faite par des tiers des informations publiées ici. La culture du cannabis pour l’autoconsommation est une activité soumise à certaines restrictions légales qui varient d’un État à l’autre. Nous recommandons de revoir la législation en vigueur dans le pays de résidence pour éviter d’encourir l’exercice d’une activité illégale.

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