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Marijuana: d’abord les personnes

Marijuana: d’abord les personnes

Pour: Rebeca Argudo Activisme

En pleine pandémie mondiale est sorti le documentaire Marijuana: primero las personas (« Marijuana: d’abord les personnes ») dans lequel le réalisateur chilien Ricardo Carvajal, réfléchit sur la réalité des consommateurs de marijuana thérapeutique qui vivent en Espagne et qui ont eu beaucoup de mal à obtenir ce produit.

Pendant cette crise sanitaire, les patients dont le bien-être dépend en grande partie de l’usage thérapeutique et médicinal du cannabis se sont vus obligés, pendant le confinement, à se tourner vers le marché noir. Les mesures de sécurité imposées telles que la fermeture des clubs de consommation et des associations thérapeutiques où ils se fournissent les ont privés de leurs lieux d’achat habituel et des garanties de qualité que ceux-ci leur offrent. Ce qui en fait un des collectifs oubliés pendant cette crise. Quelquefois, on oublie que pour ces gens il s’agit d’un produit de première nécessité puisqu’il est fondamental pour soulager leurs douleurs ou trouver le sommeil, parmi d’autres bénéfices.

Marijuana: d’abord les personnes

Le documentaire a bénéficié du soutien de l’OECCC (Observatoire Européen de Consommation et Culture du Cannabis) et se trouve déjà disponible sur la page web de l’organisation et sur You Tube également.

Le réalisateur signale qu’en Espagne il y a beaucoup de gens qui vivent du cannabis de façon illégale. Si cette industrie se réglementait, elle pourrait rapporter des millions d’euros par an, stimulant ainsi l’économie. « Le Canada génère plus de soixante millions de dollars par an », affirme-t-il. Pour parvenir à la régularisation, éduquer et informer la société sont deux points essentiels, et ainsi en finir avec la stigmatisation et les préjugés sur le cannabis.

 

 

L’un des exemples – que présente le documentaire sur comment le cannabis peut arriver à être indispensable pour ces patients – est le cas d’un garçon atteint du SIDA qui souffre de fortes douleurs chroniques. Alors, la Marijuana lui permet d’y pallier et de ne pas être obligé de rester au lit. Ce garçon s’est vu obligé de se tourner vers le marché illégal de cannabis pendant la pandémie.

Face à des cas comme celui-ci, les associations de consommateurs de cannabis indignées réclament au gouvernement que l’on aborde le débat sur la régularisation du cannabis dès que l’urgence sanitaire provoquée par la COVID19 sera terminée. L’OECCC signale que, dans d’autres pays, les dispensaires de marijuana sont considérés comme des services essentiels et que, pendant le confinement, ils sont restés ouverts. Dans des pays tels que l’Uruguay ou le Chili, le cannabis peut se trouver en pharmacie.

Carvajal nous montre une histoire du cannabis dans notre pays, unie à l’activisme, à la contreculture et à la désobéissance civile. Il signale aussi le cas de la Catalogne, où les clubs de fumeurs sont légaux, grâce entre autres aux mouvements sociaux qui ont échangé des connaissances et qui ont mené une lutte sociale en faveur de la dépénalisation de la consommation du cannabis.

 

 

Kannabia Seed Company vend à ses clients un produit de collection, un souvenir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas donner de conseils de culture car notre produit n’est pas destiné à cet usage.

Nous ne sommes pas responsables de l’utilisation illicite qui pourrait être faite par des tiers des informations publiées ici. La culture du cannabis pour l’autoconsommation est une activité soumise à certaines restrictions légales qui varient d’un État à l’autre. Nous recommandons de revoir la législation en vigueur dans le pays de résidence pour éviter d’encourir l’exercice d’une activité illégale.

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