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New York et le New Jersey, prochains États à légaliser le cannabis récréatif

New York et le New Jersey, prochains États à légaliser le cannabis récréatif

Pour: Laura Rueda Activisme

Andrew Cuomo et Phil Murphy, les gouverneurs de New York et du New Jersey respectivement, ont demandé la légalisation de l’usage récréatif du cannabis dans leurs State of the State Speech. Tous deux ont fixé des objectifs pour que la marijuana ludique soit une affaire importante dans leurs agendas de 2019. Chacun d’entre eux, de son côté, a parlé de ce thème dans le discours cité de « État de l’État » qui a eu lieu le 15 janvier dernier.

Promesses électorales

Entre les promesses d’Andrew Cuomo, gouverneur de New York, il y a la légalisation du cannabis pour usage récréatif, l’interdiction des sacs en plastique dans tout l’état, permettre que se réalisent les paris sportifs dans quatre casinos du nord et interdire la pornographie vindicative. Il aura 100 jours pour mettre en marche celle-ci et d’autres propositions.

De son côté, Phil Murphy, qui plaide pour la légalisation de la plante depuis sa campagne en 2017, a mis l’accent sur les possibilités qu’amènerait la régulation: des milliers d’emplois et des milliards de dollars en recettes fiscales. Murphy n’a pas voulu négliger les personnes qui ont des antécédents pour des petites infractions et a assuré que cette trace s’éliminerait de leurs dossiers.

New York et le New Jersey, prochains États à légaliser le cannabis récréatif

Cannabis médicinal à NY et au NJ

Le cannabis médicinal est légal à New York depuis plusieurs années. Il l’est dans une certaine mesure parce qu’il est seulement autorisé dans des cas très concrets comme pour des malades du sida, de cancer ou de douleurs chroniques graves. Même le gouverneur actuel, Andrew Cuomo, a donné le feu vert à la mi-2014 à une loi qui permettait l’usage de cannabis à des fins thérapeutiques. Les patients avaient besoin d’une prescription médicale pour commencer le traitement. Le mode de consommation pouvait être bu, avalé ou inhalé, en aucun cas fumé. La législation a accordé cinq contrats à des cultivateurs privés qui pouvaient opérer dans quatre dispensaires.

Dans le New Jersey, l’usage médicinal est arrivé avant qu’à New York. Concrètement, en 2010, avec la gestion d’un autre gouverneur, le démocrate Jon Corzine. Cette administration a approuvé l’usage du cannabis pour usage thérapeutique sur des patients qui souffriraient d’épilepsie, de sida, de glaucome, de maladie de Crohn, de sclérose en plaques ou de cancer. En 2013, on l’utilisait sur des enfants avec des pathologies graves et, en 2016, la liste a grandit avec l’inclusion du stress post-traumatique. Quelques années plus tard, en mars 2018, Phil Murphy augmenta la liste avec les migraines, l’anxiété ou différentes formes de douleur chronique et du trouble neurologique du syndrome de Tourette.

Communautés minoritaires

Aussi bien Andrew Cuomo que Phil Murphy ont parlé de communautés minoritaires. Cuomo, en proposant de réduire la criminalisation qui affecte les communautés racialisées. Et Murphy, en assurant la garantie de justice et d’équité pour les entreprises propriétés de minorités. Toutes deux ont promis des lois qui ont pour objectif de faire augmenter les recettes de l’état et de rétablir l’injustice criminelle et économique.

Changement d’opinion

Pourtant, le gouverneur de New York n’a pas toujours été pro-cannabis d’une manière globale. En 2017, Andrew Cuomo a déclaré que la plante était une drogue d’entrée à d’autres types de substances plus dangereuses. Même si, maintenant, il a changé d’avis et, dans son récent discours, il a mis en avant les bénéfices économiques qu’apporterait la légalisation, quelques 300 millions de dollars par an en recettes fiscales pour 2024.

« On va légaliser l’usage de la marihuana récréative chez les adultes une bonne fois pour toute », s’est-il exclamé.

New York et le New Jersey ont quelques exemples proches: le Massachussetts, l’Oregon, la Californie, le Nevada, le Vermont et le Colorado, six des dix états dans lesquels le cannabis récréatif est légal et, économiquement, il donne de bons résultats. Cuomo a dit dans son discours que l’objectif était de se défaire des injustices sociales et d’enlever le commerce de la Marijuana de la main des méchants pour le réguler, le taxer et protéger leurs enfants.

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Nous allons écrire une page d’histoire

« Let’s make history in 2019 #2019JusticeAgenda » (Laisse-nous écrire une page d’histoire en 2019). C’est le message qu’a lancé Andrew Cuomo à travers de Twitter. Sur le tweet, il y a un vidéo sur lequel on demande, entre autre, l’égalité des droits, les soins médicaux couverts, les impôts progressifs, l’éducation équitable, des lois sur les armes plus fortes et la légalisation de la marijuana ludique.

Il reste encore beaucoup de détails à connaître comme la fiscalité qui s’appliquera, les délais pour son approbation ou l’approvisionnement qui englobera la législation qui régulera la consommation de cannabis à New York. Cuomo n’a pas expliqué non plus ce que doivent faire les personnes qui veulent une licence ou si l’autoculture sera permise. Mais ce qui est sûr, c’est que le soutien des citoyens est très large comme le révèlent les enquêtes. Et tellement bien que le maire de la ville de New York, Bill de Blasio, comme les deux chambres du législatif de l’état appuient la proposition du gouverneur.

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