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L’Argentine adopte le règlement qui régule l’autoculture du cannabis médicinal et la vente d’huiles

L’Argentine adopte le règlement qui régule l’autoculture du cannabis médicinal et la vente d’huiles

Pour: Teresa Garcia Activisme

Depuis le 12 novembre, les consommateurs de cannabis médicinal en Argentine peuvent avoir accès à cette plante de manière légale – en accord avec le règlement qui a été approuvé le 11 novembre avec le décret 883/202 qui réglemente l’accès à cette plante pour la recherche et l’usage médical. Le texte légal explique que les consommateurs de cannabis médicinal qui disposent de prescriptions médicales pourront s’inscrire au Registre du programme de cannabis (Reprocann), chargé d’autoriser la culture de cannabis destiné à la consommation propre. Ils pourront aussi acheter des dérivés de cette plante produits dans le pays, importer des spécialités qui soient enregistrées en Argentine et acquérir des formules magiques élaborées en pharmacie. En plus, le règlement envisage que les personnes qui n’ont pas de couverture sociale recevront gratuitement des institutions publiques la quantité qui leur est nécessaire.

Le règlement qui a été annoncé en juillet par le ministre de la santé argentin, Ginéz González García, avait déjà été évalué par les organisations de consommateurs de cannabis médicinal.

« C’est la réglementation que l’on attendait en 2017 », affirme Valeria Salech, présidente de Mamá Cultiva Argentina, dans des déclarations recueillies par Infobae.

En 2017, l’Argentine a approuvé la loi de 27350 qui légalise la recherche médicale et scientifique du cannabis et de ses dérivés ; mais l’accès des consommateurs à la plante n’était toujours pas réglé.

L’Argentine adopte le règlement qui régule l’autoculture du cannabis médicinal et la vente d’huiles

Le texte d’introduction du règlement rappelle que la loi 27350 envisageait déjà la création d’un registre volontaire de consommateurs de cannabis médicinal au niveau national dans le but de faciliter l’accès gratuit à cette plante et à ses dérivés mais qu’il n’a jamais été mis en œuvre. « Ces contraintes réglementaires ont entravé l’accès au cannabis pour une partie des gens et, en réponse à cette situation, un nombre significatif d’usagères et d’usagers ont décidé de satisfaire leurs propres besoins en huile de cannabis grâce aux pratiques d’autoculture ; avec le temps, ils se sont organisés en réseaux et ont créé des organisations civiles qui jouissent actuellement pas seulement de reconnaissance juridique mais aussi de légitimation sociale », signale le texte du règlement – où l’on souligne aussi le risque qu’ont couru ces personnes et leurs proches à être condamnés pour prendre un « rôle actif » dans le but d’atténuer les douleurs causées par des maladies.

 

 

Le texte – adopté le 11 novembre et publié sur le Bulletin officiel de la République argentine à 00h de cette même nuit – détaille le « Programme national pour l’étude et la recherche en usage médicinal du cannabis, de ses dérivés et traitements non conventionnels » -dépendant de la Direction nationale des médicaments et technologies sanitaires – qui aura pour but la diffusion du cannabis pour usage médicinal, l’approvisionnement gratuit de la plante pour les consommateurs disposant d’ordonnances médicales et d’encourager la recherche scientifique et clinique du cannabis – en soutenant la création de conventions avec les universités. Pour garantir la quantité nécessaire, l’Institut National de Technologie Agropécuaire (Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria – Inta) et le Conseil National de Recherches Scientifiques et Techniques (Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas – Conicet) délivrent des autorisations pour la culture de cannabis.

Voilà que l’année dernière déjà, le monde universitaire s’est mis à travailler dans la recherche sur le cannabis même si le gouvernement n’avait pas encore adopté de règlement qui facilite l’accès à cette plante de manière légale. Un reportage de la web El Planeta Urbano raconte comment un groupe de diplômés de l’Université de Buenos Aires qui ont partagé les bancs de la fac dans la branche appelée Technologie de la production végétale biologique (Tecnicatura de Producción Vegetal Orgánica – TPVO) ont lancé en 2019 ledit Groupe d’étude et de travail sur le cannabis (GET Cannabis). Ils ont commencé à se réunir pendant les pauses entre les cours et, en peu de temps, ils ont réussi que l’université leur cède un espace dans le potager des étudiants de cette branche.

Kannabia Seed Company vend à ses clients un produit de collection, un souvenir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas donner de conseils de culture car notre produit n’est pas destiné à cet usage.

Nous ne sommes pas responsables de l’utilisation illicite qui pourrait être faite par des tiers des informations publiées ici. La culture du cannabis pour l’autoconsommation est une activité soumise à certaines restrictions légales qui varient d’un État à l’autre. Nous recommandons de revoir la législation en vigueur dans le pays de résidence pour éviter d’encourir l’exercice d’une activité illégale.

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