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Terreau, coco ou laine de roche : quelle est la meilleure manière de cultiver du cannabis ?

Pour: Contributor Culture

Parmi les responsabilités qui incombent à l’autoproducteur de cannabis, le choix d’un substrat compte indubitablement parmi les plus importants. Trouver celui qui s’adapte le mieux à ses besoins et qui permette le développement de plantes de cannabis saines, fortes et vigoureuses n’est en effet pas tâche aisée. Le milieu de culture le plus populaire est clairement le terreau, le substrat par excellence utilisé depuis des siècles. Néanmoins, il en existe d’autres qui constituent des alternatives particulièrement efficaces. Ci-dessous, nous vous expliquons les avantages des plus courants d’entre eux.

À l’heure de se lancer dans une culture de Marijuana, ils sont nombreux à commettre cette même erreur, celle de sous-estimer l’importance du type et de la qualité du substrat. Est encore bien trop répandue l’idée qu’une graine de cannabis de qualité et quelques engrais suffisent à assurer le succès d’une culture. Or, bien que le cannabis soit doté d’une capacité d’adaptation impressionnante à des conditions environnementales et des types de sols variés, le substrat dans lequel il se développe affecte directement son rendement, qu’il s’agisse de la quantité ou de la qualité des fleurs qu’il produit.

Un bon substrat pour cannabis doit procurer un apport équilibré et stable en eau, oxygène et nutriments. Les substrats naturels comprennent généralement certains composés minéraux et organiques, dont, souvent, des organismes biologiques, mais aussi de l’eau et de l’air. C’est la proportion de chaque composé qui détermine si le substrat est indiqué ou non à la culture du cannabis.

Un substrat pour cannabis doit idéalement pouvoir :

  • Conserver sa structure et sa fermeté sans s’affaisser, se morceler ou prendre du volume.
  • Proposer une bonne capacité d’absorption, une distribution homogène et une parfaite rétention de l’eau, de sorte de maintenir des niveaux d’humidité adéquats.
  • Maintenir une porosité permettant l’entrée de l’air en son sein et donc une bonne oxygénation du système racinaire.
  • Maintenir un pH et une électroconductivité (EC) adéquats.
  • Être propre et dépourvu de parasites ou agents pathogènes, tout en permettant le développement des microorganismes bénéfiques.

Plusieurs types de substrats répondent à ces exigences et sont donc adaptés à la culture du cannabis. Le choix de l’un ou l’autre affecte néanmoins le mode de culture, de même que les besoins nutritionnels des plantes. Examinons tout ceci plus en détail.

Cultiver dans du terreau : une valeur sûre

Cultiver le cannabis dans du terreau constitue la méthode la plus simple et la plus naturelle qui s’offre à vous. C’est pourquoi le terreau est le substrat le plus souvent utilisé. Mais derrière ce terme se cache en fait un très large éventail de possibilités. Les types de terre sont en effet nombreux et varient en fonction de leur composition, de leur pH et de leur contenu en nutriments. Tous ces facteurs rendent les terreaux plus adaptés soit à la croissance, soit à la floraison du cannabis.

La plupart des terreaux destinés à la culture du cannabis sont composés d’un mélange de tourbes noires et blanches, de fibre de coco, de copeaux d’écorce, d’humus de lombric et de perlite ou vermiculite. La quantité de nutriments qu’on y trouve (mêlée à sa capacité à les libérer) rendra nécessaire le recours aux engrais (via arrosage) plus ou moins tard dans le cycle de culture.

Le terreau ne peut en aucun cas être trop dense, au risque d’entraver le développement des racines qui ne pourraient pousser aisément et ne bénéficieraient pas d’une bonne oxygénation. De plus, un terreau trop compact absorberait une grande quantité d’eau qu’il conserverait durant des jours, d’où un excès d’humidité et donc un risque accru de pourriture des racines

Une fois conscient de tous les bienfaits que tireront nos plantes d’un substrat de qualité, le moment est venu de le préparer dans les quantités exactes. Les options sont multiples qui donnent de bons résultats. Néanmoins, l’une des plus courantes est la suivante :

  • 50% du volume du pot de terreau, sans engrais ni nutriments ajoutés.
  • 25% de perlite ou de fibre de coco pour une oxygénation idéale.
  • 25% d’humus de lombric. Ne le mélangez pas avec les 75% restants mais placez-en plutôt la majeure partie dans le fond du pot, de sorte que les racines n’aient accès à l’humus qu’après que la plante ait gagné en maturité.
  • En option : des mycorhizes, des champignons bénéfiques qui vivent en symbiose avec les racines des plantes dont ils favorisent un développement rapide et sain. Le dosage dépendra du type de mycorhizes achetées.

Avantages

  • La culture dans du terreau est la plus simple, notamment parce que ce substrat offre une plus grande marge d’erreur. L’absorption des nutriments y est en effet plus lente et les niveaux de pH plus stables.

Dans un terreau adéquat, un faible arrosage à l’eau claire à intervalles réguliers suffit amplement. L’ajout d’engrais n’est nécessaire qu’à des moments spécifiques de la culture, comme le début de la floraison. Cette simplicité fait du terreau le substrat le mieux adapté aux autoproducteurs débutants.

Fibre de coco et perlite : le summum de la précision

La fibre de coco constitue un substrat extrêmement spongieux et aéré qui rend possible les arrosages fréquents et facilite le développement des racines des plants de cannabis, évitant qu’elles ne pourrissent. L’aération de la fibre de coco est telle que certains producteurs y ajoutent de la perlite pour en augmenter la rétention d’eau.

Avantages

  • Pour autant que l’on respecte les durées d’arrosage et les quantités d’engrais nécessaires, la culture en fibre de coco et perlite permet l’accélération du développement racinaire et donc de la phase végétative.

La culture en coco demande constance et précision. En échange, elle permet le contrôle strict des niveaux de pH et des quantités d’engrais nécessaires à chaque étape de la vie de chaque génétique de cannabis. Il faut néanmoins reconnaître qu’il ne s’agit sans doute pas du substrat le mieux adapté aux débutants, puisque la plante dépend entièrement des nutriments qu’elle reçoit via l’arrosage. Une petite erreur dans ce domaine pourrait donc se payer cher au moment de la récolte. La fibre de coco ne laisse ainsi au producteur qu’une faible marge d’erreur et le risque de ruiner entièrement une culture en l’espace de seulement quelques jours est réel.

Laine de roche : l’oxygénation à son paroxysme

La laine de roche est un substrat d’origine minérale très spongieux, caractérisé par sa grande perméabilité et son immense capacité d’oxygénation. Utilisée comme substrat, elle rend nécessaire l’utilisation d’un système d’arrosage automatisé. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre qu’il s’agit de l’un des substrats les plus utilisés en hydroponie. La laine de roche est un milieu de culture inerte (il est dépourvu de nutriments). De même qu’avec la fibre de coco, des engrais doivent donc être ajoutés à l’eau d’arrosage des plantes cultivées en laine de roche. De même, les niveaux de pH et d’EC doivent être contrôlés en permanence.

Avantages

  • La porosité de la laine de roche permet un développement racinaire rapide et dense, prévient l’apparition d’agents pathogènes, facilite la croissance végétative et permet un strict contrôle des engrais fournis aux plantes.

Tout comme la fibre de coco, la laine de roche n’est pas indiquée pour les producteurs débutants. Mais celui qui sait s’y prendre en obtiendra des résultats extrêmement impressionnants, puisque ce type de substrat accélère les processus métaboliques des plantes.

Conclusions

Il est hélas impossible de conseiller un substrat qui conviendrait à tous. Il revient à chacun d’évaluer ses nécessités et ses besoins. Un conseil cependant : si vous êtes nouveau dans le monde de la culture du cannabis, essayez différentes méthodes, à commencer par le terreau, le substrat le mieux adapté aux débutants ou aux experts en recherche d’un substrat pour la culture en extérieur.

Si vous êtes plus expérimenté ou désirez cultiver en intérieur, optez plutôt pour la fibre de coco et la perlite, avant de vous aventurer dans la culture en laine de roche, un substrat réservé aux experts.

Et surtout n’oubliez jamais : une plante de cannabis croitra et fleurira indépendamment du milieu de culture, à condition que ses racines disposent d’assez d’espace pour s’étendre et accéder à l’oxygène, l’eau et les nutriments dont elle a besoin. Il revient donc à chaque producteur d’opter pour un substrat ou un autre en fonction de critères comme le rendement désiré, la facilité d’usage et, surtout, l’espace disponible.

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